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Prix de Boissy-Saint-Léger (Gr.III) : Dreambreaker avec du grand “JMB“

Réservé à la génération des 4 et 5 ans, ce Prix de Boissy-Saint-Léger (groupe III - 2.100 m – G.P – auto.) a réuni treize trotteurs d’un niveau correct ce dimanche sur la cendrée parisienne. En gros retard de gains, Dreambreaker, fort de son joli coup de quatre, aura seulement contre lui de composer avec le dossard 10 derrière l’auto. Mais avec JMB aux commandes, est-ce vraiment un handicap ?

Au football, porter le numéro 10 est un honneur, un privilège, et est surtout, réservé aux plus grands. Pelé, Platini, Maradona, Zidane, Messi pour ne citer qu’eux ! A Vincennes, sur ce parcours des 2.100 mètres, même les plus grands drivers tels que Jean-Michel Bazire vous diront que ce n’est pas un numéro rêvé. Mais voilà, aux commandes de Dreambreaker, invaincu et impressionnant depuis la fin de l’été, on est tenté de vous dire que le multiple Sulky d’Or va se sortir de ce piège. Et réaliser la passe de cinq dans ce Prix de Boissy Saint-Léger, labélisé groupe III. Estimé au sein de son écurie, General Bianco (1 – J. Untersteiner) effectue des débuts très attendus sur notre sol. Méfiance. Barré par les meilleurs de sa promotion en Scandinavie, Racing Mange (3 – J. Lovgren), placé à plusieurs reprises au niveau groupe II, découvre, lui, aussi la cendrée parisienne. Il va se plaire sur ce tracé réduit et le numéro 3 ne peut que servir ses intérêts.

Comme l’illustre sa musique, Diadème Blue (2 – J.-Ph. Mary) n’est pas un « vrai winner ». Mais c’est un brave serviteur idéalement engagé comme nous l’indique son driver : « De condition, il est au mieux. Ses derniers résultats sont excellents. J'ai regardé l'opposition. Dreambreaker doit être le cheval à battre. » Parmi les outsiders valables, citons par exemple Unique Juni (5 – G. Gelormini), qui avait mieux couru que ne l’indique son classement dans un groupe II à Solvalla, le 30 septembre dernier.