Avec quatre représentants dans le Prix Albert Viel (2.700 mètres – G.P.), Philippe Allaire détient incontestablement la clé de ce groupe I qu’il va tenter de remporter pour la quatrième fois.
L’union fait la force. C’est indéniable. Cela dit, Django Riff (13- Y. Lebourgeois), comme Dollar Macker (12- J.-P. Monclin), ses deux joyaux dans cette génération mâles née en 2013, n’ont besoin de personne. Ce fils de Ready Cash (il peut réaliser un festival dans les groupes I de dimanche) a réalisé l’unique exploit de demeurer invaincu dans l’hiver de 2 à 3 ans au plus haut niveau, le Critérium des Jeunes compris : « Lors de sa victoire dans le Prix Kalmia, il n’était pas forcément prêt. Là, il est très affûté. C’est son objectif. Je l’ai préparé pour » indique Philippe Allaire, qui compte aussi sur Dollar Macker (12- J.-P. Monclin), lauréat de son groupe II au printemps : « Il est parti de l’épaule à la volte l’autre jour, restant au poteau. Cela ne lui arrive jamais. Il est doué mais moins précoce que son compagnon de box. Il est très bien de condition et progresse » dit de lui l’homme du Haras de Bouttemont.
Le 24 mai, Dahlia du Rib (7- J.-L. Cl. Dersoir) avait porté une belle attaque au leader de la génération, terminant tout près : « Il est sur la montante. C’est un cheval très agréable à entraîner, facile d’allure. Je m’attendais à une très bonne course. Il a connu un souci de pied au printemps qui est oublié. Il a pu se préparer dans de bonnes conditions » lâche Joël Hallais, en quête d’une première victoire dans cette épreuve. Restant sur trois victoires consécutives à un niveau moindre, Dragon des Racques (8- L.-C. Abrivard) sera à surveiller même si l’opposition n’est plus la même. Del Piero de Lou (3- A. Abrivard) ; « Il est barré pour les premières places et visera au mieux la quatre, cinquième » selon Alexandre Abrivard, fait partie des placés possibles comme Dawana (10- G. Gelormini), convaincante lauréate le mois dernier, et Ducato Bourbon (5- J.-M. Bazire) « on a fait quelques soins après sa dernière disqualification et il paraît beaucoup mieux » d’après Franck Leblanc.