Eu égard à ses dernières sorties, Vive Majyc n’était pas attendue à pareille fête dans l’évènement de ce samedi 27 décembre à Vincennes, le Prix de Bar-le-Duc, qui réunissait dix-huit trotteurs de 5 à 9 ans sur les 2.850 mètres de la grande piste. Seule femelle du premier échelon, elle retrouvait une catégorie à sa portée et s’est rappelée à notre bon souvenir.
La régularité n’était pas le point fort de Vive Majyc (Eric Raffin – 34/1) et sa cote s’en ressentait au
départ du Prix de Bar-le-Duc, l’évènement
de ce samedi 27 décembre à Vincennes. Ses dernières sorties n’étaient guère
enthousiasmantes mais elle revenait dans une catégorie largement à sa portée.
Muni d’un bonnet fermé et d’un débouche oreille, la pensionnaire de Louis
Baudron s’est complètement réhabilitée. Rapprochée dans la descente, elle
s’est retrouvée le nez au vent durant la montée, en dehors d’Un Nuage d’Osmoz (Matthieu Abrivard) et Vinci
de L’Abbaye (Jean-Michel Bazire). Au moment où le premier cité s’enlevait
sous l’effort en haut de la montée, elle est passée à l’offensive, tout en
devant contrer Tzigane du Rib (Jean-Loïc Dersoir), qui s’était vivement rapproché en dehors. Elle s’est
efforcée de garder au chaud Voyage de Rêve, qui se trouvait dans son dos avec d’évidentes
ressources avant d’accélérer progressivement pour résister somme toute
facilement à son rival. Elle n’étonnait pas son driver Eric Raffin : « Elle avait bien préparé cette course avec
une sortie sous la selle qui lui a fait du bien. Déferrée des quatre et avec un
bonnet plein, cela s’est bien passé. J’ai gardé mon calme quand j’étais à la
place du mort car elle était facile. Elle l’a prouvé en repartant de plus belle
en haut de montée. »
Dans le sillage de la future lauréate quand elle a fourni son effort dans la
descente, Voyage de Rêve (Jean-Philippe
Dubois – 72/10) l’a pistée dans le dernier tournant mais s’est retrouvé piégé à
la corde. Tardant à se sortir de son dos, il a fini vite mais trop tardivement
pour remonter la fille de Baccarat du Pont. Sur un quatrième rang dans le wagon
de « 2 » dans la montée, Beckman (Franck Nivard – 47/10) a réalisé une très bonne performance en s’adjugeant la
troisième place alors qu’il rendait la distance. Même conclusion avec l’élève
de Roberto Donati, Voltigeur de Myrt (Gabriele Gelormini – 53/10), qui a fini fort en dehors. Bien parti, Vicomte Boufarcaux (Jos Verbeeck – 16/1),
a été relégué sur une troisième ligne dans la descente, au fil des relais. Il
est parvenu à se dégager à la sortie du tournant final puis a terminé
plaisamment, sans avoir toutes ses aises pour finir.
La note : Orali, np à 22/1
Sur un sixième rang dans la montée, le long de la corde, le partenaire de
Pierre Vercruysse a tenté de se dégager en haut de celle-ci mais plusieurs
chevaux lui sous le nez et il n’a pu s’exprimer pleinement. L’élève de Juppe
Juel a fini en roue libre sans que son pilote ne soit inutilement sévère avec
lui.
La déception : El Mago Pellini, dai à 38/10
Sur une cinquième ligne à la corde, il s’est décalé progressivement dans le
haut de montée et s’annonçait menaçant dans le dernier tournant en dehors
lorsqu’il s’est mis à la faute et a été disqualifié. Il ne faut pas le condamnez
hâtivement.
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