Retour à la liste des articles

Une pluie de Stars et des français ambitieux

Ce samedi sur l’hippodrome de Meydan, se dispute la Dubaï World Cup Night. Cette réunion de prestige rassemble quelques-uns des meilleurs pur-sang de la planète course. Au cours de cette soirée, nous assisterons à 6 groupes I et 3 groupes II, avec la présence de six chevaux entraînés en France, et pas moins de 30 millions de dollars d’allocations seront distribuées.

Honneur à la star Arrogate

La présence du meilleur cheval au monde sur le dirt, Arrogate, au départ de la Dubaï World Cup donne encore plus de relief à cette soirée de gala. Incontestablement, le protégé de Khalid Abdullah en est l’attraction. En cas de succès, son entraîneur américain, Bob Baffert, épinglera pour la troisième fois la « DWC ». Celui-ci nous donne des nouvelles de son champion : « Arrogate a très bien voyagé et semble en bonne forme. Il a très bien pris sa dernière course et a vite récupéré. Son numéro dans les stalles de départ ne semble pas l’inquiéter outre-mesure : Le neuf est mieux que le quatorze. Maintenant c’est Mike Smith, son jockey, qui doit faire son travail. Je sais que j’ai un superbe cheval. S’il peut juste répéter sa dernière performance nous n’avons aucune raison de nous inquiéter. C’est le Frankel américain sur le sable.» Le crack américain ne court pas seul et treize adversaires tenteront de briser son nouveau rêve. Hoppertunity, son compagnon d’entraînement associé à Flavien Prat, tentera de faire mieux que lors de la précédente édition, lorsqu’il avait fini troisième, s’intercalant entre Mubtaahij (Christophe Soumillon) et Special Fighter. Steve Asmussen présente Gun Runner avec de hautes ambitions. Son cheval a progressé et reste sur une plaisante victoire. Les « Pletcher », Neolithic et Keen Ice, respectivement troisième et quatrième dans les Pegasus World Cup à Gulfstream Park, à distance du lauréat Arrogate, méritent un certain crédit.

Ils ne seront que sept dans le Dubaï Sheema Classic, mais avec la présence de chevaux de grande classe. Postponed remet son titre en jeu. Battu pour sa rentrée par Prize Money à Meydan ne modifie pas sa détermination. Highland Reel, dauphin de Found dans l« ‘Arc », suscite l’intérêt. A l’image de Jack Hobbs, troisième des Champion Stakes remporté par le protégé de Jean-Claude Rouget, Almanzor.

Deux chevaux entraînés en France sont au départ de la Dubaï Turf. Zarak, par Dubawi et la championne Zarkava, défend les intérêts du Prince Aga Khan. Zarak a décroché de belles places dans les groupes, mais sans jamais pouvoir en épingler un, au grand dam de son entourage. Autant dire que s’il venait à s’imposer dans ce groupe I, son statut d’étalon prendrait de la valeur. Alain de Royer Dupré déclare : «L’année dernière ses deux courses contre Almanzor sont très bonnes. Zarak a travaillé sur le gazon et j’étais satisfait de son galop. Sa course préparatoire s’est très bien passée. Ribchester, qui a gagné le Jacques le Marois, est redoutable. L’important pour nous est d’avoir le cheval en bonne condition physique. Zarak a énormément grandi. Il s’est bien développé et s’est intéressant de le revoir à ce niveau.» Quant à Heshem, l’autre représentant français, il a rassuré son mentor Christophe Ferland depuis son arrivée à Meydan : « Il a bien voyagé et a perdu très peu de poids. C’est un cheval très calme, très détendu. Il semble être égal à lui-même et c’est plutôt bénéfique. »

Limato (Prix de la Forêt) et Ertijaal (cinq victoires à Meydan) devraient être plébiscités au départ du Al Quoz Sprint. Les Français The Right Man et l’athlétique Finsbury Square tenteront de brouiller les cartes. Fabrice Chappet déclare au sujet de son protégé : «Le voyage s’est bien passé. Depuis son arrivée, il mange bien et il est souple. Tous les voyants sont au vert. Et d’ajouter en regardant la pluie tomber : « Ce n’est pas de l’eau, c’est de l’or. »

Lauréat de la Dubaï Gold Cup en 2016, Vazirabad remet sa couronne en jeu. Alain de Royer Dupré se souvient : « L’année dernière, il a été obligé de se battre pour gagner et il avait pris une course dure. Il manquait d’une préparation. En fait, c’est un cheval qui ne fait rien le matin est qui est toujours mieux au bout de sa deuxième ou troisième course. » C’est la raison pour laquelle il a couru le Nad Al Sheba Trophy (deuxième) et se présentera avec des ambitions intactes.

François Rohaut présente Handassa dans la Dubaï Kahayla Classic. Celui-ci pourrait dicter sa loi dans ce lot à sa portée. Cette soirée de courses s’annonce palpitante.